Devant le Parlement cubain, ce samedi 7 août 2010, quatre ans après avoir cédé le pouvoir, le leader historique de la révolution cubaine Fidel Castro, 84 ans, a lancé un appel pour éviter une conflagration nucléaire entre les États-Unis et l’Iran. Il avait également évoqué ce risque dans une interview donnée à des journalistes vénézuéliens, et largement reprise par les chaînes de télévision latino-américaines.
Selon Fidel Castro, un conflit nucléaire entre les États-Unis et l’Iran, voulu par les Israéliens, est malheureusement probable. Bien que l’Iran ne cèdera jamais aux menaces, un processus incontrôlable pourrait se déclencher à partir d’un simple contrôle de navire iranien (comme le prévoient les nouvelles sanctions du Conseil de Sécurité), et mener au cataclysme nucléaire. Il ajoute en substance que les Israéliens pensent avoir persuadé Washington de déclencher cette guerre le moment venu.
D’après l'ancien leader cubain, tout dépend aujourd'hui d’un seul homme : le président Obama, qui en dernière analyse devra prendre ou non la terrible décision d’être à l’origine d’une guerre nucléaire pouvant causer 100 millions de morts. L'objectif primordial selon lui est d’éviter la guerre grâce à une opposition de toutes les grandes puissances. De ce fait, les Israéliens ne pourraient se permettre de tirer un seul missile de façon unilatérale.
En s’adressant aux députés cubains, Fidel Castro s’adressait en réalité à l’opinion publique mondiale et au Président Obama, qu’il considère quelque peu différent de ses prédécesseurs (« descendant d’Africains et de Blancs, de Mahométans et de Chrétiens »), le créditant de certaines qualités qui pourraient l’empêcher d’être à l’origine d’un suicide collectif. Nous remarquons la faible importance que les médias français, aux ordres du lobby sioniste, ont donnée à cet appel, comme s'ils avaient reçu pour principale mission d’endormir l’opinion publique en l’égarant avec l’affaire Woerth ou les perquisitions dans les banlieues de Grenoble… Cette anesthésie de l’opinion publique française fait partie, sans aucun doute, de la préparation psychologique à l’agression.
Fidel Castro, dont la longévité et l’expérience lui confèrent en politique un rôle de vieux sage, parlait-il en son nom propre, ou au nom d’autres chefs d’États qui voient venir la catastrophe voulue par Israël et le sionisme et ne comptent plus que sur Obama pour l’empêcher ? A-t-il voulu mettre en garde le président américain sur la responsabilité morale qu’il endosserait en obéissant aux ordres d’Israël, et en déclenchant une telle guerre nucléaire, ou a-t-il voulu l'avertir des dangers qu’il rencontrerait s’il venait à contrecarrer les plans du lobby sioniste ? Fidel Castro, qui était déjà au pouvoir quand le président John Fitzgerald Kennedy fut assassiné, s'exprime ici avec tout le poids de l’expérience !
Cet avertissement et cet appel du prestigieux dirigeant cubain sont peut-être les derniers avant que ne se produise le pire. C’est une raison de plus pour affirmer haut et fort sa solidarité avec la République islamique d’Iran et le Front de la résistance (Iran, Syrie, Liban, Hamas), et désigner le seul fauteur de guerre : l’USraël et son lobby au pouvoir en France. La détermination et la combativité restent les meilleurs moyens de stopper ceux qui, aussi bien à Tel Aviv qu’à Washington, pensent préserver leur domination mondiale en sacrifiant des dizaines de millions d’êtres humains.
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jeudi 26 août 2010
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